Sensible à la beauté, au parfum et à la délicatesse des fleurs, c’est naturellement vers la fleur de safran que je me suis tournée lors du choix de mon activité.
Parfumée, colorée, rare, précieuse, curative, originale et synonyme de dépaysement, cette épice m’a séduite par son fort caractère et la spécificité de sa culture.
L’altitude, l’orientation et la petitesse du terrain dédié au safran, la protection naturelle dûe à une présence au creux d’une combe n’ont fait que renforcer ce choix.
La culture du safran se caractérise par un pic d’activité en octobre, période à laquelle l’élevage d’alpagas nécessite une présence moindre, ce qui conclu ma décision.
Le saviez-vous ?
Il faut de 250 à 300 fleurs de crocus sativus pour obtenir 1 gramme de safran !
Le safran est plus chèr que l’or, il coute de 30 à 40 000 euros le kilo !
Les colchiques poussent également à l’automne et revêtent les mêmes couleurs que les fleurs de safran, par contre, ils sont toxiques !